Le Sas, un passage, un goulet étroit entre le «dedans» et le «dehors», la prison et la vie à l’extérieur. L’extérieur vers lequel il lui faut se projeter.
Elle, vous, moi, une femme, prisonnière pour la dernière fois. C’est ici sa dernière nuit de partante. Après seize ans d’incarcération. Elle raconte, elle se raconte, elle repasse et ressasse ce qu’ont été ces années. Pour quelle erreur de la vie où elle a tué ? A-t-elle assez payé maintenant ?
Pourra-t-elle, saura-t-elle encore vivre au dehors après cette réclusion ? Moment suspendu, traversé par le doute. La pièce commence au milieu de la nuit et s’achève à l’aube.
Un texte d’une très grande humanité.