Ils se promènent à la queue leu leu,
vêtus de noirs,
chapeautés, à l’abri de leur parapluie.
Ils sont 3, 5
ou parfois plus. Un peu pingouin,
un peu Charlot
ou bien Magritte. Ils sont curieux
et naïfs à souhait.
Au gré de leur parcours farfelu,
ils salueront un réverbère,
découvriront un papillon
sur l’aile d’une voiture, se mêlant
et s’emmêlant aux passants rencontrés.
Et voilà qu’ils peuvent vous prendre par la main, vous attirer
sous ce parapluie qu’ils ne quittent jamais,
pour vous susurrer un poème, une histoire, une comptine,
une chanson… Un moment suspendu avant qu’ils
ne s’échappent à nouveau à la poursuite du vent
ou d’une coccinelle…